Défi: la seconde la plus longue de l'histoire de l'humanité

MicroBlabla de l’auteur (je fais micro, on est sur un forum, pas sur ffnet où je fais trop come chez mémé) : Voila le produit de mon challenge donné par Nono. Ca sent un peu la vase et les égouts mais je me suis beaucoup amusé à l’écrire, dans le train et le bus sur un petit calepin sérieux qui me sert habituellement à prendre sagement des notes sur les conférences et les dissections XD Véridique : Quand on remonte, on trouve les notes sur la dissection du cheval, une conférence sur la gestion de l’alimentation post chirurgie digestive et la conf « dentisterie vétérinaire au quotidien » (avec dans un coin de page, encadré la phrase sublime « de la merde polie, c’est toujours de la merde », merci docteur XD). Et donc, cette fic un brin scato commandée par Nono. Je l’ai fais à ma sauce. Je devais avoir au moins 500 mots, il y en a finalement un peu plus de 1000 (je suis zélée =P). Quand au sujet, j’ai collé au critère unique, je pense donc pouvoir récolter un « mission accompli » par l’origine de ce défi XD Comme je peux pas vous laisser m’échapper sans une petite touche de 3615 MA VIE MON CUL, j’ajouterais ceci : quand j’écrivais dans le bus, j’étais assise tout devant et la chauffeuse, s’ennuyant, m’a interpellée « alors, on écrit une lettre d’amour ?! ». Comment dire… Peut-on imaginer quelque chose qui s’éloigne plus d’une lettre d’amour ? ( à part pour ceux qui ont des tendances « anormales » dans leurs amours, mais qui sommes-nous pour juger ? ^^)
Bonne lecture !

Disclaimer : Ia pas de raison que je fasse un vrai disclaimer ! J’en ai plus fait depuis mes premières fics, quand j’étais jeune, innocente et cruche et que je me pliais encore à l’exercice docilement. L’innocence et la docilité sont parties. Reste plus que mon caractère de chiotte. Alors j’espère me faire plein de sous avec cette histoire, je pose un joli caca chaud et moelleux sur la tête de l’auteur et je me barre en courant, remontant le pantalon de mon costume italien sur mesure pour pas trébucher. Merci à Harry d’avoir prêté son anus pour cette histoire, c’est beau de voir des stars donner de leur personne. Merci à Nono pour le sujet qui pue du cul mais dans le bon sens =) Et merci moi-même pour être aussi forte ! Mouhahaha

Fond Musical Proposé : Kikadukakakakikoléokuku de Bébé Charlie (je suis pas sure que ca s’écrit comme ca, mais tapez Bébé Charlie sur Youtube et ca ira ^^)
Enjoy

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La seconde la plus longue de l'histoire de l'Humanité, ou de Harry Potter qui repasse ses lacets

[00 :00]

Dans la vie, il y a des moments suspendus, irréels. Ce genre de moment dont on n’aurait jamais soupçonné l’existence. Le genre de moment qui, lorsqu’il vous est raconté par quelqu’un que vous connaissez, vous semble au mieux stupéfiant et un peu exagéré, au pire complètement absurde, vous laissant cet arrière goût amer sur la langue qui dit « Mon vieux, tu t’es fais avoir comme un bleu ! Il t’a raconté n’importe quoi et tu as tout avalé sagement comme une prostituée roumaine ! ». Mais parfois, si vous avez beaucoup de chance – ou si vous avez la pire poisse de l’humanité, question de point de vue – vous vivez par vous-même un de ces moments.

C’est comme une déchirure dans le continuum espace-temps, comme si la toile de votre vie s’ouvrait en une brèche onirique où le mythe s’invite dans la réalité, où tout devient possible et où les repères et les limites s’évaporent.

Harry Potter était en plein dans le trou noir d’un de ces fameux instants. En un éclair, il revit toutes les fois où il avait refusé de croire à l’existence d’une telle situation. Il eut honte d’avoir eu tellement tort, honte d’avoir envoyé promener les conteurs qu’il prenait alors pour des bonimenteurs. Mais ce n’était pas vraiment le problème le plus pressant en cet instant.

[00 :10]

Il était incapable de dire depuis combien de temps cela durait. Dans ce genre de moment, les secondes paraissent des heures, les minutes des siècles. Quant aux heures, il vous semble qu’elle représente cet espace flou et infini qui sépare votre pause curage de nez de 11h30 et l’instant fatidique où une étincelle d’énergie fit BANG dans le néant et engendra l’univers. Oui, aussi long que ça.

Tout ce que savait Harry, c’était qu’il était là, coincé, à attendre que le sablier de Chronos se débouche et que le tic-tac de l’horloge reprenne son rythme normal. Il avait du mal à savoir où était le haut, où était le bas. Du mal à se souvenir de comment il était arrivé là. Du mal à se souvenir de son propre nom. Tout ce qui remplissait son esprit, c’était l’instant présent. Il était conscient. Conscient de tout. Comme en connexion avec son environnement immédiat. Sans doute était-ce cet atroce coup de frein qu’avait subit le cours du temps qui lui permettait de ressentir pleinement tout ce qui l’entourait.

Il sentait une odeur acide qui lui piquait le nez. Il sentait la moiteur de l’air, cette atmosphère étouffante héritée de l’après-midi d’été orageux où il se trouvait avant de se retrouver coincer dans cet univers parallèle immobile. Il sentait la sueur qui coulait lentement, très lentement sur ses tempes ou le long de son épine dorsale. Il sentait son cœur qui battait fort, très fort, trop fort. Il sentait son souffle haletant qui passait et repassait sur ses lèvres desséchées. Il sentait dans sa main crispée le froissement de la toile un peu rude de son pantalon, élément de cet uniforme d’étudiant qui semblait étrangement normal et par conséquent déplacé dans la tempête apocalyptique et silencieuse qu’était cet instant. Il sentait les murs, tout proches, qui semblaient vouloir se refermer sur lui pour l’avaler et le coincer à tout jamais dans cette seconde maudite.

Toutes ses perceptions lui arrivaient en même temps, l’espace de quelques dixièmes de seconde, avec une acuité surnaturelle, saturant chacune de ses fibres nerveuses, chacun de ses neurones épuisés.

[00 :40]

Il tremblait sous l’intensité de l’instant. Son souffle était erratique. S’il n’arrivait pas à quitter cet état de marasme et d’immobilité, il allait surement mourir ! Mourir là, dans cette petite boite oubliée du monde et du temps, ce plan astral exigu qui sentait la pisse ! Son cœur s’accéléra encore. Oui. Il en était sûr maintenant. C’était la fin. Il allait crever là, et personne ne le retrouverait jamais.

[00 :63]

Il ferma les yeux et s’excusa auprès de tout ceux qui comptaient sur lui pour sauver le monde. Il ne sortirait jamais de là, il ne tuerait jamais Voldemort, il ne vivrait jamais heureux. Il espérait que Ginny parviendrait à faire le deuil, à vivre sans lui. Qu’allait-on mettre sur sa tombe ?

[00 :75]

Mais soudain, alors qu’il abandonnait tout espoir de sortir un jour de ce cul-de-sac temporel, la faille se colmata et la Terre reprit sa rotation : il avait senti cette douleur annonciatrice de libération parcourir son ventre. Tel un pauvre hère perdu depuis des heures dans des égouts obscures et qui apercevrait enfin une lumière au bout du tunnel, il banda tous ses muscles dans un râle mêlant douleur, épuisement et soulagement, se tendant vers cette issue tant espérée. L’effort était surhumain, la sueur coulait dans ses yeux déjà baignés de larmes. Il sentit son univers en équilibre comme sur le bord d’une falaise, et d’une poussée il se jeta dans le vide. Un bruit explosa dans le petit réduit, comme si on vidait un sac de galets dans l’eau.

Ca y était. Il était revenu dans la vraie vie. Il était sauvé. Las mais heureux, il se laissa aller en arrière, tous ses muscles relâchés, flasques. En reprenant son souffle, il savoura le plaisir de retrouver cette réalité qu’il désespérait de réintégrer un jour. Des bruits filtraient du couloir, doux brouhaha des élèves bavardant comme si tout était normal comme si un drame ne venait pas de se produire. Une brise passait sous la cloison et lui rafraichissait les chevilles. Et, comble de réalité, l’odeur nauséabonde qui montait de son trône de faïence. Il ferma les yeux et respira à plein poumon, s’emplissant le nez de cette pestilence qu’il trouva soudain délicieuse, car c’était la preuve qu’il avait réussi. Il avait enfin fait caca.

[01 :00]

o°oO0Oo°o

Voila, la seconde la plus longue du monde s’est écoulée =)
Tic
Tac
Tic
Tac
[center]

C'est atrocement excellent !
Et c'est tellement bien fait.... Pour la première fois de ma vie, j'avais presque l'impression d'attendre le mot "caca" ! Comme si au moment où il se soulage, on est, nous aussi, soulagé de voir le mot apparaitre ! x)

Merde alors, ça ressemblait bigrement à une lettre d'amour pourtant... J'suis déçu, j'y ai cru jusqu'au bout... Non, au bout de l'histoire ! Pfff...
Mine de rien, tu (c'est un tu qui s'adresse à tout le monde hein, c'est le tu du lecteur) sais pas si maintenant, la prochaine fois que t'iras poser ton royal fessier sur tes latrines d'or et d'argent, tu penseras pas à Harry... Peut-être que prit d'angoisse à l'idée qu'il aurait pu ne pas y survivre, tu feras toi aussi un blocage et que tu resteras figé entre le vie et la mort, à une hauteur de cuvette de la libération... Ouais, ça fait peur hein ?

merde! mais c'est excrément drôle!! :lol:

par contre je n'expulserais plus avec la même vison ^^' (et j'ai de la sympathie pour les constipés du dimanche!)

--> c'est où qu'on donne les dons?^^

PS : Grâce à toi j'suis condamnée à n'avoir que des blagues de merde jusqu'à la fin de la semaine, merci !

WTF?

Bah oui maintenant je fais des blagues à base de caca et de chiotte. Je crois que ,quelque part, ça m'a marqué x)

Je dirais que le forum est en quelque sorte fait à base de ça. Entre Clara et Clo qui mettent leur doigts dans leur derrière aussi vite qu'une prostituée roumaine prend votre fric, la fiction "pause caca" et les excroissances phalliques, c'est pas demain la veille qu'on va parler des cheveux fluides de Severus...

Sevy il a de jolis cheveux noirs, délicats. De loin ils ont l'air gras mais quand on s'approche...c'est comme de légères plumes de corbeaux, fraîches et douces. On y plonge la main, appréciant la volupté des mèches, la courbe attendrissante des plumes noires. C'est comme caresser de l'air ou plonger la main dans un pot de Nutella Caramel : c'est bon. La fluidité de ces fils d'or noir est telle...ils retombent avec grâce et légéreté, effleurant ses épaules dans un délicat toucher. La sensualité de sa coiffure fait frissonner les élèves sur son passage. On a envie de plonger ses mains dans les cheveux, de s'y accrocher, sans y faire mal. On veut les voir décoiffés, le matin, après une longue nuit à y passer bestialement la main. On veut les voir mouillés en sortant de la douche, encore plus noirs. Les gouttes qui glissent le long des mèches...

Les cheveux de Sevy, c'est du fantasme capillaire.



WTF. Pourquoi roumaine hein ? Pourquoi pas hongroise ? XD j'adore la comparaison n'empêche. Si véridique o/

Gloire au grand Sexy Severus Snape!! \o/
Plus beau que lucius, plus fort que voldemort et plus intelligent que dumbledore \o/

ô toi grand et sulfureux severus Snape,
Que ton nom soit glorifié,
Les élèves humiliés,
Et que ton corps soit libéré de ta cape.

Han *o* que de belles paroles ! que de grandeur ! que de divinisme ! ( ça existe pas ? Pô graveuh ) Je suis toute éblouie !